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Les questions de relations inter méditerranéennes, de tous ordres, me paraissent constituer un enjeu essentiel à la fois pour les riverains, et à ce titre notre pays, mais aussi pour l’Union européenne.
Mon ambition est de répondre, au profit des acteurs ou des futurs acteurs de cette région,  à une meilleure compréhension de ces enjeux et à contribuer à l’émergence de conditions favorables  à  l’amélioration de ces relations.  
Dans cette perspective, la Méditerranée occidentale est plus particulièrement importante pour la France, car  les populations riveraines du sud de ce Bassin occidental entretiennent des relations fortes avec elle. Elles concernent également l'Union européenne pour les mêmes raisons.

Face à cet état de fait, il importe à la fois :
- de s'efforcer d'apporter des analyses et des propositions qui s'affranchissent des points de vue conventionnels et politiquement corrects,
- de fournir des éléments d'informations qui complètent ceux que l'on peut généralement trouver dans la presse française,
- de proposer des textes institutionnels qui fondent les relations entre les nations et organisent les initiatives en vigueur.
Jean-François Coustillière  

Jean-François Coustillière est spécialisé dans les relations internationales en Méditerranée (lire la suite).
Paru le 7 février 2019, aux Editions d l'Aube
La Méditerranée est un théâtre où se jouent conflits – religieux, armés,  politiques – et drames – environnementaux, démographiques et  économiques. Révélant l’envers du décor, Jean-François Coustillière  éclaire motifs et stratégies, élargit le champ aux puissances  internationales qui tiennent à protéger leurs intérêts en Méditerranée,  scrute les rôles de la France et des pays européens. Ce livre est cru  comme une autopsie, aussi clinique, aussi factuel : description de la  scène du crime, observation des lésions, analyse des toxiques, examen  des organes, cause probable du… ah, non, le « patient » n’est pas encore  tout à fait mort et il subsisterait peut-être un espoir de le sauver.  Mais qui peut arrêter les coupables et administrer les remèdes  nécessaires ?
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Site mis à jour le 22 octobre 2023

Périls imminents en Méditerranée est paru en décembre 2019… En ce mois d’octobre 2023, et compte tenu des événements survenus depuis, il est apparu intéressant de confronter les conclusions, recommandations et mises en garde que cet ouvrage apportait pour en vérifier ou pas la pertinence. Le document joint souligne les apports en question les plus en rapport avec les événements actuels. (voir le document)

Evénements depuis décembre 2019 :
 
16 OCTOBRE 2020 . Samuel Paty, professeur d’histoire assassiné à Conflans-Sainte-Honorine ;
29 OCTOBRE 2020 . Trois personnes décèdent dans un attentat contre la basilique de Nice ;
9 NOVEMBRE 2020. Un cessez-le-feu déclaré au Haut-Karabakh ;
14 DÉCEMBRE 2020. Joe Biden élu président des États-Unis par les grands électeurs en remplacement de Donald Trump ;
15 AOÛT 2021. Chute de Kaboul, aux mains des talibans ;
24 FÉVRIER 2022, Vladimir Poutine envahit l’Ukraine, plongeant le monde dans une crise inédite depuis la fin de Guerre froide ;
7 OCTOBRE 2023 Le lendemain du 50 ème anniversaire du début de la guerre du Kippour, le mouvement palestinien du Hamas mène une offensive militaire surprise d'ampleur et qualifiée de terroriste en Israël, qui fait plus de 3000 morts de part et d'autre en cinq jours ;
13 OCTOBRE 2023, armé d'un couteau, le terroriste Mohamed M. assassine le professeur de français Dominique Bernard devant le lycée Gambetta-Carnot d'Arras.
 
 
 
« La Tunisie soumise jusqu’en janvier 2011 à une gouvernance autoritaire pour ne pas dire tyrannique a connu en 2010 l’amorce de l’une des toutes premières révoltes arabes.
 
Seule la Tunisie, parmi les pays arabes ayant connu ce mouvement de révoltes, connaîtra alors une véritable remise en question tant de gouvernance que de rapports sociaux au point d’être qualifiée de « Révolution du jasmin ». Le pays semblait avoir fait le choix d’une démarche démocratique que tous sur la scène internationale reconnaissaient.
 
Mais, le 23 octobre 2019, Kaïs Saïed est élu président de la République. Il apparaît alors très vite que les acquis de la transition démocratique sont remis en question et que les progrès attendus ne sont plus d’actualité. »
    
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